La naissance d’un village
Saint-Jouan des Guérets se situe sur un secteur habité depuis le néolithique. Le village, dont le nom signifie « Saint-Jean » et « terre labourée », est fondé au XIIIè siècle et déjà, à l’époque, on le qualifiait comme une terre agricole. Les cultures maraîchères et la pêche constituaient les principales activités de la commune par le passé. Saint-Jouan était une commune de productions de légumes primeurs, principalement des pommes de terre nouvelles et des choux-fleurs.
Le blason de la commune
Les hermines évoquent la Bretagne, le chou-fleur rappelle l’activité maraîchère de la commune et la barque celte évoque l’arrivée de Saint-Budoc, moine fondateur de la commune. Originaire du Pays de Galles, il serait arrivé miraculeusement à bord de son embarcation sur la côte bretonne.
Entre terre et mer
Au XVIè siècle, les Jouannais sont parmi les premiers marins à partir pour Terre-Neuve.
À bord de leurs goélettes, ils embarquent sur les fameux doris, indispensables pour la pêche à la morue.
Comme l’ensemble du Clos-Poulet*, Saint-Jouan va profiter de la période faste de la cité corsaire. La commune compte de nombreux manoirs et malouinières, ces demeures estivales des riches armateurs malouins.
Saint-Jouan des Guérets et ses hommes
Pierre Louis Moreau de Maupertuis, philosophe, mathématicien, physicien, astronome et naturaliste français, naquit à Saint-Jouan des Guérets en 1698.
La commune a également vu naitre Jean-Julien Lemordant (1878-1968), qui a peint le plafond de l’opéra de Rennes et les panneaux de l’hôtel de l’Épée de Quimper.
* région qui correspond peu ou prou à Saint-Malo et à son arrière-pays immédiat.